Le Lion dans les Fables de La Fontaine

Le Lion dans les Fables de La Fontaine

Jean de La Fontaine

SA BIOGRAPHIE

 

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Jean de la Fontaine est né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, dans la région Picardie. Son père, Charles de La Fontaine, et sa mère, Françoise Pidoux, appartiennent à la bourgeoisie. Enfant, il est très curieux et adore apprendre. Il dévore les romans d’auteurs latins et grecs, mais aime aussi la littérature espagnole et française. Il apprécie énormément la musique, les contes, les jeux de mots et les devinettes, bref tout ce qui se rapporte au domaine artistique.

 

 

À 20 ans, il choisit d’être prêtre, mais cela ne lui plaît pas, il aime trop s’amuser et profiter de la vie. Il décide donc de suivre des études de droit à Paris. Là encore, il n’est pas passionné. Il décide alors d’écrire. À cette époque, personne ne semble remarquer son talent.

 

 

Mais la chance va bientôt tourner. En 1657, il rencontre Nicolas Fouquet, le surintendant des Finances du roi Louis XIV. C’est un homme qui a beaucoup de pouvoir. Il l’invite dans son château, à Vaux-le-Vicomte. C’est à ce moment qu’il commence à écrire et devient poète.

 

 

Il publie son premier recueil de fables, Fables choisies mises en vers par M. de La Fontaine, en 1668. C’est un énorme succès. Aujourd’hui encore, de nombreux élèves apprennent ses fables à l’école.

 

 

Il adore écrire. Pour composer ses fables, il s’inspire des poèmes écrits par le poète grec Ésope, au 6ème siècle avant Jésus Christ. Il rédige aussi de nombreux contes et des romans comme «Les Amours de Psyché et de Cupidon».

 

 

À son époque, les gens n’apprécient pas les fables. Ils pensent que ce n’est pas de la littérature. Mais grâce à ses poèmes, l’opinion change.

 

 

Au lieu de mettre en scène des hommes, il fait parler des animaux comme le renard, la fourmi, le rat, le corbeau, l’agneau, le loup. Mais il ne fait pas ça par hasard. À l’époque, on ne peut pas dire tout ce que l’on pense. Faire parler des animaux, c’est pour lui un moyen de critiquer le roi, la cour, et de dénoncer les injustices sociales. Il n’est pas contre la monarchie, mais il demande plus de tolérance et de justice.

 

 

Toutes ses fables sont aussi moralisatrices, c’est-à-dire qu’elles se terminent par une leçon de morale. Il considère en effet que ses poèmes doivent permettre aux enfants d’apprendre des choses et de bien agir. Il meurt à Paris le 13 avril 1695.

 

 

Il a composé 234 fables : «La Cigale et la Fourmi», «Le Rat de ville et le Rat des champs», «Le Corbeau et le Renard» et beaucoup d’autres. Ses fables sont tellement connues que certains vers sont devenus des proverbes, comme «Rien ne sert de courir, il faut partir à point» ou «La raison du plus fort est toujours la meilleure».

 

 

Aujourd’hui en France, 232 écoles et collèges portent son nom.

 

 

 

 

 

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08/10/2016
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